mercredi 22 août 2012

Paradigme Cromwell : le courant électrique, rien ne l'arrêtera !

De la BD décalée et parfois trash, au punk spaghetti musical de "La bonne, la brute et le truand", Didier Cromwell : un artiste au courant "éclectique".



La bonne, la brute et le Truand
Crédit : D. Cromwell - Géo

Lors de l'entretien du 15 septembre 2010, Didier Cromwell, s'avère un artiste aussi décalé et entier que sa bibliographie. Amoureux de littérature et de dessin, les années ne lui ont jamais fait oublier l'une de ses premières passions : la musique. Alors que faire des choix est par définition l'art d'apprendre à renoncer, Didier Cromwell prouve qu'on peut choisir de "ne pas choisir"...

Défouloir musicale : l’heure de la brute !

Depuis 2002, alors qu'il continue à travailler en parallèle à l'écriture de sa série Anita Bomba (T5), l’illustrateur, troque régulièrement ses crayons contre une guitare et un micro au sein du groupe "La bonne, la brute et le truand" (
à découvrir sur leur page Myspace). Magma explosif, au son saturé, les textes et la musique sentent la


sueur et la spontanéité. Ne cherchez pas, le trio s’inspire des groupes issus de la scène garage tels que les MC5, les Stooges ou encore les Ramones.

Très loin de sa formation classique débutée enfant par le violoncelle, pour lequel il garde une affection toute particulière, Didier Cromwell s’attaque - au côté de Lionel Charbonnier (batteur des « Washington Dead Cats » et « Alerte Rouge ») et de Taga (guitariste et chanteuse) - à la « pure provocation » d'un genre autoproclamé "punk spaghetti".

L'énergie électrique : ni alternatif, ni compromis

« J’aime cette forme de "provocation à l’anglaise", l’improvisation presque totale, l’humour burlesque des textes et la musique qui nait d’un "yaourt" quasi spontané" reconnaît Didier Cromwell. Il vit cette aventure comme « un formidable défouloir artistique». Ce "yaourt" à tout de même fermenté pour donner naissance à un album "
Rien ne m'arrêtera" sorti dans les bacs en 2007.

Naviguant entre l'esprit western décalé d'un Sergio Leone musical dont il se réclame, le trio tire sur toutes les ambulances. Sans pitié, pour le "Punk chien" sodomite ou le "Babyliss" du coiffeur, le groupe ne se prive pas au passage de revisiter, à sa façon, des titres emblématiques des Sonics (Strychnine) et de Motorhead (Bomber). Voici ce qu'en disait, à la sortie de l'album, le site
Destination Rock.

Défouloir graphique : quand musique et BD ne font qu'un

Mais cette énergie (presque violente) ne se cantonne pas qu'à la scène. Cette vraie passion pour la musique, loin d’être anecdotique, prend régulièrement la forme du 9e art. Pour preuve ses participations à plusieurs collectifs BD sur le thème de la musique :

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